Chaque centre universitaire tâche de vendre ses formations sans trop se soucier de la réelle employabilité qu'elle apporte... à croire que compte beaucoup l'orgueil des enseignants responsables des dites formations, le reste étant plutôt accessoire. Pour ma part j'ai dû déchanter après mon master pro de droit de l'environnement industriel: excellent avec un profil technique, ingénieur chimiste par exemple, mais ce n'est une catégorie qui a des difficultés pour trouver de l'activité...
D'où ma réorientation en géo aménagement; toutefois je ne me fais guère d'illusions pour le débouché des collectivités territoriales: la période d'embauche des chargés de mission pour les A21, SCoT et autres missions aménagistes risque d'être terminée très vite, d'autant que la décentralisation a fabriqué un stock de fonctionnaires impressionnant depuis 1982: l'heure est aux comptes et aux évaluations des politiques publiques, ce qui pourrait gripper le robinet RH. Enfin le géographe est mis en concurrence avec l'écologue, l'économiste ou le gestionnaire; reste l'art pour l'art!... Ceci dit courage... si après mon laius vous n'êtes pas trop déprime.