"Les lecteurs de ce livre éprouveront peut-être comme moi le sentiment de se trouver face à un labyrinthe d'interprétations possibles des éléments que je viens d'exposer. Avec une hâte compréhensible, beaucoup opteront pour le silence et l'oubli.' Tout cela doit nous faire réfléchir sur les conditions de la réflexion historique. Car ce que je porte à la connaissance du public conduit à des questions de doctrine très importantes qui, jusqu'alors, n'avaient pas été posées. Le sujet central, celui des relations entre éthique et politique, a été à peine retenu par les critiques de gauche. A tel point que l'on finit par croire que les problèmes moraux passent inaperçus à leurs yeux quand il s'agit d'excès commis par un des leurs. 'Pour Allende, une des causes naturelles de la délinquance est la 'race', et il ajoute à cette affirmation étonnante que les juifs sont génétiquement prédéterminés à un certain type de délinquance : 'Les Hébreux se caractérisent par des formes déterminées de délit : escroquerie, fausseté, calomnie et, surtout, usure [... ] Ces données font soupçonner une influence de la race sur la délinquance." Victor Farias
C'est certainement le livre le plus dégueulasse qui m'ait été donné de lire de toute ma vie. Cet auteur essayant de détruire le souvenir d'Allende - comme il l'a déjà fait pour Heidegger (
Heidegger et le nazisme, 1987) - . Il est professeur et docteur en philosophie. C'est d'ailleurs un ancien élève de Heidegger. Il est nommé en 1971 professeur de l'Université
catholique de Valparaiso puis chercheur à la Freie Universitat de Berlin....
Je lis une traduction sortie en 2005 aux éditions GRANGER.
Je vais le lire assez rapidement et je le commenterai au fil du texte tellement on y trouve des choses tout à fait ignobles de subjectivité malsaine.
P.23 : Comparaison du marxisme et du fascisme. Il parle de "ces deux monstruosités" sans les dissocier. Il est délibérément subjectif et compare deux idéologies totalement différentes confondant ainsi l'idée et son application. Au passage il se trompe, Allende n'a jamais été marxiste mais plutôt socialiste invétéré. Il ne prônait pas le pouvoir du peuple. Il n'était évidemment pas fasciste. Ces sous-entendus sont déplacés et foncièrement faux.