Il ya quelques temps, des enseignants avaient cette affirmation que la géographie culturelle était en vogue, bien au fait de la discipline.
Qu'en est-il ?
Les évolutions les plus récentes et les recents recrutements montrent l'inverse. La géographie culturelle certes a une certaine écoute mais représente-elle le support majeur pour notre discipline ?
Le géographe actuel, jeune, empétrée dans des études qui s'acheveront pour la plupart au bout de 5 ans, tend à se techniciser, c'est un fait. Quelle place pour la géographie quantitative ? Est-elle une issue pour le géographe en mal de travail ? Probablement pas mais elle contribue à lui donner les connaissances essentielles qui demain lui permettront d'obtenir son emploi. Pragmatisme, pragmatisme, maitre mot d'une discipline qui avait souvent tendance à s'etendre dans de long débats régionalistes. N'est ce pas la aussi la clé ? Ou plutôt, la géographie régionaliste dans sa dimension quantitative n'est pas une voie pour l'emploi du futur cadre géographe ?
Toujours est-il que avec le prix Vaudrin Lud 2010 (appelé affectueusement prix nobel de géographie), la géographie quantitive est a l'honneur cette année avec Denise Pumain. Comment l'interpreter ? Est-ce la un tournant de la discipline ? Mais peut être suis-je en avance sur les débats puisqu'une ouverture sera faite dans ce forum dans quelques semaines en ce sens.