(quartier historique)
Quelques infos (source: Wikipédia)
Metz est située au confluent de la Moselle et de la Seille.
Metz possède trois îles habitées : le Petit Saulcy, le Grand Saulcy,
et Chambière. Les îles sont reliées entre elles et à la ville par des
ponts : le Moyen Pont, le pont des Morts, le pont des Roches, le pont
Saint-Marcel, le pont de la Préfecture, le pont Moreau, le pont
Saint-Georges et le pont des Grilles. Metz dispose par ailleurs d'un
plateau piéton de 52 000 m².
Les villes les plus importantes qui l'entourent sont : Nancy à 48 km au sud, Luxembourg à 55 km au nord, et Sarrebruck à 60 km à l'est. Elle est située à peu près à mi-chemin entre Strasbourg (130 km) et Reims (155 km). De même, elle est à équidistance de Paris et de Francfort-sur-le-Main (350km).
Metz est assiégée pendant la guerre franco-allemande de 1870. Abandonnée par la majorité des députés français, y compris les députés lorrains de la Meurthe, qui ont voté à la quasi unanimité son annexion, la ville est rattachée au nouvel Empire allemand, ratifié par le traité de Francfort et devient chef-lieu du district de la Lorraine (Lothringen) dans le Reichsland d’Alsace-Lorraine de 1871 à 1919.
Après l’annexion, et malgré le départ de ses élites et autres « optants » pour la France, la ville continue de s'agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque français, Monseigneur Paul Dupont des Loges,
qui est élu député "protestataire" au Reichstag. Metz se transforme et
son urbanisme devient la vitrine de l'empire wilhelminien. On voit
apparaître d'immenses bâtiments de style néo-roman ou néo-gothique dont
le portail de la cathédrale, le temple protestant et le palais du
gouverneur. Comme toutes les cités du Reich, elle reçoit une tour Bismarck, colonne de pierre marquée de l'effigie du chancelier, qui domine la cité depuis le mont Saint-Quentin à Scy-Chazelles et est désormais noyée dans la végétation.
Devenue un point stratégique majeur de la Défense du Reich allemand
(carrefour routier et ferroviaire majeur), elle voit l'état-major
allemand poursuivre les travaux de fortification entamés sous le Second
Empire. En 1914, Metz est la plus grande forteresse du monde. Elle est
cependant largement épargnée par les combats de la Première Guerre mondiale.
Redevenue française en 1918, Metz conserve son rôle de garnison de
première importance. Plus de 300 cafés font de la ville un "Petit Paris
de l'Est". Par ailleurs, quoique francophone depuis toujours, la ville
est devenue bilingue car plusieurs générations d'enfants ont été
contraints non seulement d'apprendre, mais de parler (sous peine de
sanctions) l'allemand à l'école. Dans les années 1980 encore, des
« anciens » parlaient l'allemand entre eux et dans les cours d'école,
les enfants jouant au loup ou à chat perché ne se disaient pas
« pouce ! » mais
« frei ! » sans comprendre un instant l'origine de ce terme.
A nouveau occupée et annexée durant la Seconde Guerre mondiale,
Metz devient le cœur du Westmark, la « marche de l'Ouest », du
Troisième Reich. Ses jeunes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht
comme les jeunes Alsaciens (ce sont les malgré-nous) et envoyés sur le Front de l'Est pour limiter les désertions.
Libération de Metz le 18 novembre 1944
Metz est libérée en novembre 1944 par la 95
edivision d'infanterie US. Les combats sont très durs et le siège des
fortifications de la ville coûte très chers aux forces américaines.
Chars et bombardiers se heurtent à une ceinture de béton, de fer et de
feu qui protège les approches de la cité messine. Même le napalm (employé sur les forts d'Ars-sur-Moselle,
à 7 km au sud de Metz) est inefficace. Il faut dire que les forts sont
défendus notamment par 300 vétérans du Front de l'Est, en formation au
sein de l'école de sous-officiers de la Wehrmacht de Metz. Dans
certains cas, c'est la faim qui poussera ces soldats allemands à la
reddition. Il faudra toute la fougue et le courage des jeunes GI pour
finir par briser la résistance ennemie et traverser la Moselle dans des
conditions extrêmes, en plein cœur de l'hiver 1944. Un général allemand
donne le surnom aux soldats américains "The Iron Men of Metz" (Les
Hommes de Fer de Metz) pour avoir été la première armée à avoir réussi
à capturer cette ville par la force alors que l’état-major allemand
songeait à en faire un "Stalingrad bis" afin de bloquer l'avancée de
Patton. Si un tel plan avait réussi, l'offensive allemande des Ardennes
eut été dramatique pour les Alliés.
De nos jours, le rôle militaire de Metz a décru, et la ville a
diversifié ses activités. Elle a ainsi pu poursuivre sa croissance
malgré les difficultés économiques qui ont durement frappé la Lorraine
(crise du charbon, de la sidérurgie, du textile...).
Désormais à 1h20 de Paris grâce au TGV,
Metz développe son université qui compte plus de 15 000 étudiants. La
cité n'est pas seulement la « ville la plus fleurie d'Europe », mais
développe également ses pôles technologiques, axés sur les technologies
de l'information et de la communication (Technopôle de Metz). Tournée
vers l'Europe, la ville de Metz mène une politique de coopération
active avec le Luxembourg et le Land de Sarre, eux aussi victimes au
cours des siècles de l'antagonisme franco-allemand.