Chers camarades géographes ou géophiles,
Au risque de surprendre, je ne suis pas à proprement parler un passionné de géographie - pas plus que d'histoire d'ailleurs - mon intérêt pour les sciences humaines (et je classe délibérément la géographie parmi elles) est en fait très raisonné : ce sont pour moi les domaines essentiels pour comprendre les sociétés et donc agir en leur sein. Rien de passionnel dans tout cela donc, même si c'est souvent passionnant, et ce n'est pas que je sois totalement désenchanté mais j'avouerais volontiers que le découverte d'une cuesta sur une carte top 25 ne me procure guère d'excitation... Bref, j'en ai fait non pas une passion mais mon métier, du moins en partie.
Jeune enseignant d'histoire-géographie, j'ai suivi un parcours assez classique : des débuts en CPGE hypokhâgne, khâgne et la suite à l'université Panthéon-Sorbonne et à Sciences-Po. J'ai obtenu un master 2 histoire des sociétés occidentales contemporaines et suis spécialisé en histoire culturelle et politique, précisément dans l'histoire des spectacles. Je suis particulièrement intéressé par la question des représentations et de leur liens avec le pouvoir. En géographie, les questions d'urbanisme m'intéressent le plus, notamment les constructions ex-nihilo et les territoires désaffectés, voire les espaces urbains désertifiés, qui, je trouve, peuvent exercer une certaine fascination.
Titulaire d'un CAPES et candidat malheureux à l'agrégation d'histoire, je compte tenter l'agreg 2013 en géographie. Pour des raisons stratégiques et statistiques d'abord, depuis que j'ai abandonné tout velléité d'enseigner l'histoire dans le supérieur, parce que je me sens finalement plutôt plus à l'aise en géographie ensuite, la discipline permettant plus d'originalité et nécessitant visiblement moins de bachotage et plus d'ouverture sur le monde et l'actualité, ce qui finalement me convient mieux !
J'espère apporter ma modeste pierre à cet édifice et tirer profit des discussions qui l'animent !
Tom