Donnez vos impressions

J'ai eu très peur en voyant le sujet... J'ai vraiment pensé que c'était fini. Et puis je me suis dit qu'à ne rien tenter je ne pourrais tenir ma chance sur un autre sujet...

Je n'avais révisé que le fait urbain.

Ma problématique n'est pas terrible. Je pense qu'il fallait orienter le sujet sur l'aspect culturel et s'interroger sur une potentielle culture de la faible densité. De quelle manière se manifeste-elle dans l'espace ?

Egalement, avec davantage de connaissances je serais parti sur un plan déductif qui colle à la problématique. J'ai du me rétracter et tenter le plan multiscalaire.

Et vous ?

Ouais, j'aurais orienté le sujet sur l'aspect culturel, plus par goût d'ailleurs que par choix. Qu'entends tu par un plan déductif?

J'aurais sans doute introduit le sujet par un "le paysage porte l'emprunte de la culture et lui sert de matrice" de Paul Claval dans son book de géographie culturelle, pour ensuite aller vers une description et une explication de la distribution spatiale (oui l'histoire du Canada avec les fourrures en plus ), des contraintes du milieux (oui c'est mon côté climatologue), pour se poser la question de la véritable spécificité de ce dit espace à faible densité nord américain avec des comparaisons pourquoi pas avec d'autres zones à faible densité et à grands espaces comme l'espace Sibérien.

Après je n'ai étudié la question que très succinctement alors mon avis n'est pas forcément le bon. M'enfin.

Puis-je poser la question à mon professeur sur l'Amérique du Nord ? Je sens qu'il va se régaler... Nelson Montfort

Si je n'ai évoqué que très brièvement l'aspect culturel dans un paragraphe consacré à la statogenèse des Etats d'Amérique du nord dans ma partie explicative, j'ai orienté le questionnement sur le sujet sur la notion d'inégale intégration dans le contexte de la régionalisation de l'ALENA en essayant de montrer que ces espaces de faibles densités sont inégalement connectés et sont des outils de puissances (la Corn Belt et sa gestion par des consortiums comme Monsanto-Cargill encadrée par l'axe du Mississippi et la façade maritime américaine de Louisiane).

Ils peuvent être des fronts pionniers énergétiques (nord canadien, Alberta et Athabasca pour l'exploitation des sables bitumineux) ou des espaces de défense d'un particularisme (Chiapas, Nunavut ?). Espaces périphériques au coeur des enjeux de constructions nationales au XIXe siècle, ces espaces de faibles densités sont une structure (la "matrice" de Paul Claval que cite Suigyoku12) clef du territoire d'Amérique du Nord. Quid des suburbs à intégrer dans le sujet : des espaces de faibles densités urbaines ? Ce sont quelques réflexions. Amitiés.

Oui, il me semble que j'aurais dû prendre davantage de risques et carrément poser la problématique sur l'aspect culturel. Les copies vont avoir des aspects très différenciés.

J'ai fait tout mon grand II sur les espaces de faible densité dans les agglos. En fait le sujet me semble très large avec le recul.

Tiens j'avais pensé proposer un dossier sur les déserts dans le cadre de ce thème, c'est proche.
Les documents rassemblés pour l'instant tournent beaucoup autour des ressources (minerais, sables bitumineux, hydroélétricité, eau), des mobilités (chemin de fer, migrations clandestines et surveillance de la frontière), je comptais aussi ajouter des choses sur la wilderness et les îles stratégiques (sont-elles dans le cadre spatial de ce sujet cependant ?).

Tes pistes sont très intéressantes Jean-Christophe, mais je n'ai pas compris si tu avais finalement intégré les banlieues comme Thibault ?

Plus ou moins comme Jean-Christophe (qui était d'ailleurs devant moi ). Avec aucune connaissance en vérité (je n'ai pas travaillé), du coup j'ai surtout posé la question de l'appropriation territoriale (héritage et recomposition) et de l'intégration.

Attention, le Chiapas, c'est bondé de monde ! c'est très très dense

J'ai fait à peu près la même chose que Jean Christophe en bien moins expliquée...
J'ai aussi intégré les espaces de faibles densités dans les agglo. J'ai tourné autour d'atouts/contraintes, exploitation/préservation. Bref, de la vieille géo. En plus, mes croquis sont dégueu... J'ai raté mon croquis de l'Alaska et mon croquis de la Floride est à se rouler par terre.
Je ne vais pas gagner de points sur cette copie, en fait sur aucunes...

Pour le Chiapas.... Tu es certain de toi ?

Ben ouais. Mais de toute façon, le Mexique, les espaces de faible densité ce sont : les altitudes, les déserts, quelques plaines littorales, la basse californie. Les espaces ruraux ne sont pas vraiment des espaces de faible densité, ne serait-ce qu'à cause de la structure agraire, composée d'une majorité de petites exploitation familiales. Le Chiapas, y'a plein d'indiens !

Bah, je crois que sur un sujet de ce type tout est relatif... Tout dépend de l'échelle spatiale et temporelle à laquelle on se situe et des critères que l'on prend pour expliquer qu'en espace est de faible densité ou non.

Oui et puis 60 hab/km² c'est pas beaucoup pour le Mexique de toute manière. Mais j'espère que ça pas être mal pris... par rapport aux indiens... Mais c'est surtout sur le plan des représentations que j'en ai parlé.

me semble qu'on est plus à 300 hab/km² pour le chiapas

Non, c'est vérifié!

"L'État de Chiapas est un état du Mexique en Amérique centrale. Il compte 4 794 576 habitants sur une superficie de 28 665 km². La densité de population de l'État de Chiapas est donc de 167,3 habitants par km²."

http://fr.db-city.com/Mexique--Chiapas

sachant que le Mexique est à environ 60 hab/km²

Source : la documentation photographique.

Tu veux me faire peur ?

Bref quel était ton plan ?

Marrant, ils ont pas la même superficie sur le lien que je t'ai donné !

Bref ! J'avais l'image d'un Chiapas très densément peuplé ah ah !

Mon plan :

1. L'Amérique du Nord des faibles densité
A. Des espaces immenses contraignant le peuplement (c'est un peu la place de l'immensité et des contraintes physiques au peuplement, le froid, le chaud, tout ça, tout ça)
B. Une appropriation des territoires marquée par la faible densité (front pionnier, township, rang canadien, idée du petit proprio agraire, création des enclaves de "nature")
C. Des espaces d'une pratique spécifique de la distance (rapport individuel à la distance dans des espaces faiblement densité et vastes)

2. Des espaces marqués par des dynamiques diverses
A. Des espaces périphériques (dominés, producteurs, mal reliés entre eux, etc.)
B. Une diversification des usages (de plus en plus résidentiel et de loisir)
C. Une volonté nouvelle de maitrise (les nouveaux fronts pionniers agricoles, les fronts écologiques en Alberta, le plan Nord au québec, etc.)

3. La diversité des espaces (typo quoi)
A. Des espaces intégrés, aux fonctions diverses, et en croissance démog (espaces intégrés de la corn belt, périphéries urbaines en dvlp, etc.)
B. Des espaces moyennement intégrés, aux fonctions encadrées, et au dynamisme démog stable (les enclaves de nature, les espaces protégés au risque de l'urbanisation, etc.)
C. Des espaces faiblement intégrés, aux fonctions pauvres, et en perte de vitesse du point de vue démog (les espaces agricoles en marge, les appalches, l'avancée de la désertification dans certains Etats d'amérique, les espaces autochtones au nord)

J'ai à peu de chose près la même chose pour la première et deuxième partie. J'ai fait une dernière sur les enjeux. Je crois que j'ai tourné autour de la question tension exploitation/protection + redynamiser/inégration/autonomie + concentration/étalement.

Je ne me souviens pas si ,finalement, j'ai fait mon croquis de Leisure Village.
Je crois que ça ne va pas être évident de nous départager. Le sujet était tellement large que n'importe qui pouvait le traiter.

En relisant mon brouillon, lorsque j'ai traité de la "nordicité", j'ai cité J-L Hamelin que j'ai appelé en fait J.-P. Hamelin. Quelle tarte...

Arnaud, tu n'as pas l'impression de te prendre la tête ? On s'en fiche des initiales de ce géographe. Moi j'ai bien confondu David Thoreau et Jacques London, et écrit L'attrappe coeur ou lieu de l'attrape-coeurs de Salinger. Même formaté, il faut accepté son humaine condition...
Vous voulez que je mette mon plan ?

Tu as entièrement raison Thibault ! Je crois que je me prends la tête pour pas grand chose. C'est vrai que ce n'est pas toujours facile d'accepter ses erreurs.

Ne mets ton plan, Thibault, que si tu as envie de le mettre. Si c'est une source de stress, ne te prends pas la tête.

J'ai ouvert sur Paris Texas de Wim Wenders pour donner le ton de la copie. Travis qui marche, seul dans ces grands espaces du vide. Mais c'est finalement à l'image de toutes ces personnes qui partent après leur travail rejoindre leurs ilots surprotégés, seuls.

Problématique aurait donc dû être sur une culture de la faible densité mais j'ai mal formulé, peu importe c'est fait... Car la réponse finale est finalement de dire que le "home sweet home" des suburbs ne suffit pas à combler ce besoin culturel de se ressourcer dans le vide, vide matérialisé par les représentations multiples qui sont faites des Rocheuses ou du Grand Nord.

Surtout on peut se sentir seul au beau milieu d'une foule. Et je pense notamment aux personnes dépressives que produisent ces sociétés postmodernes. Bref passons.

I) Les grands espaces du vide (petite échelle)

A - Le domaine du rêve et des représentations

J'ai évoqué la protection bien entendu et dans les trois pays avec des exemples.

B - Le domaine de la production

C - Les dynamiques mais je ne sais plus trop car je ne garde pas mes brouillons.

II) Des agglomérations dédensifiées (échelle bassin de vie)

A - Le domaine du rêve : l'exurbanisation

B - La transformation de l'espace dans les suburbs

Je parle aussi de l'entre soi

C - La gentrification : des centres vides

Notamment vue au travers des séries TV + thèse de Recoquillon sur Harlem
Même cas dans les edges cities ou le centre peut être une shopping mall center, etc.

III) Les espaces du vide dans les pleins ou tout du moins des vides inattendus. (A très grande échelle!)

A - Espaces de l'entre deux : la frontière zone tampon

B - Les espaces du transit : remise en cause de l'idée préconçue de densité
Des lieux pleins le jour vides la nuit

C - L'attraction du vide : mais sans trop de souvenirs
A New York les espaces de faibles densités, les promoteurs immobiliers et les victimes de la crise (zonage), etc. Mais je ne sais plus.

C'est plutôt sympa comme approche ! En tout cas, c'est très original.

Bonjour, je voulais (re-)lancer un questionnement au sein de se sujet. j'ai lu vos contributions et j'ai l'impression d'avoir été complètement à côté du sujet (forcément, pour n'avoir étudié que NY et les questions métropolitaines...).

Les faibles densités, me semblait-il, n'invitait à envisager que les "vraies faibles" densités, absolues (même si elles sont relatives au pays, aux gens, etc), c'est à dire celle des grands espaces.
Certes, je sais qu'il est de bon ton de faire jouer les échelles, mais il me semble qu'à ce niveau, on devait surtout discuter d'une saisie des "grands espaces".
Or vous avez aussi traité des espaces urbains en jouant sur le fait que certains étaient à faible densité par rapport aux autres espaces métropolitains. Or, le sujet n'aurait pas été posé ainsi me semble-t-il.
Cela ne vous a-t-il pas interpellé ?