D'ici à 2050, les habitants des îles Tuvalu, au centre de l'océan Pacifique, pourraient devenir les premiers réfugiés climatiques. L'augmentation des températures - entre autres facteurs - fragilise les barrières de corail et l'eau de mer, déjà, s'infiltre partout.

Le taro, nourriture de base de l'archipel, a quasiment disparu, les routes et la piste de l'aéroport sont souvent impraticables.

Qui va accueillir ces réfugiés climatiques? Qui va payer? Quelles seront les procédures à suivre?

J'ai vu un reportage sur arte concernant cette île, c'est vraiment fou car toute l'economie de l'île part en ruine!

J'illustre vos propos! Sur la première photo je localise ^^^, sur la deuxième je montre à quel point c'est plat et sur la troisième il faut voir que cet endroit est au milieu d'une force inarrêtable, l'océan

Une île artificielle est-elle en projet?

En tout cas l'Australie a refusé d'accueillir sur son territoire ces futurs "réfugiés climatiques"!!!Je crois que la Nouvelle-Zélande a accepté mais je n'en suis pas vraiment sûre!!!

Mme Fraise

Avec la taille de leur territoire les Australiens font la grosse tête! ^^lol

triste réalité

Dernier article en date sur le problème des îles Tuvalu : http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=544


Que pensez-vous de ces nouvelles déclarations ?

je ne sais pas si ça diffuse en métropole, mais nous avons un festival de court métrages en Polynésie chaque année: le fifo.
Des films sur l'Océanie (Australie, Papouasie-nouvelle guinée etc...) qui traite de l'actualité. Sur le réfugiés climatiques il y avait eu un excellent reportage.

Aller voir sur le site du fifo

Tsukii a écrit:

Dernier article en date sur le problème des îles Tuvalu : http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=544


Que pensez-vous de ces nouvelles déclarations ?

C'est très intéressant et bien loin du simplicisme des médias...

Ca me fait penser également aux pleurs relatifs aux Bengalis dont le pays disparaîtrait de la même manière, sans prendre en considération le phénomène de subsidence des deltas..........

"En tout cas l'Australie a refusé d'accueillir sur son territoire ces futurs "réfugiés climatiques"!" de mme fraise: dommage que cet Etat ne fasse pas sien le principe juridique du "pollueur payeur", puisque gros émetteur de GES indirectement de part sa situation de gros exportateur de charbon!...

Pour ce qui concerne les prévisions du GIEC - que certains jugent inutilement alarmistes - ne pas oublier qu'elles résultent du consensus scientifique le + large: donc de mauvaises surprises et d'autres aggravations de résultats de modélisation ne sont pas à exclure, nous devrions alors adopter la posture de prudence que nous dicte le respect du principe juridique de précaution...
Donc avant de vérifier à l'avenir que le phénomène de subsidence des deltas compense exactement l'élévation du niveau de la mer - dont l'importance redoutée n'est toujours pas cernée avec précision - agissons préventivement dès maintenant en modifiant énergiquement et énergétiquement nos modes de vie, cessons d'abord de croire que le modèle OCDE est "universel", nos nouveaux plagiaires risquant de nous donner une sale leçon... Et notre discipline, en aménagement du territoire en particulier, à une grande place dans le chantier planétaire qui tarde à démarrer.
A faire commander à vos BU:
"changements climatiques et défis du droit", actes de la journée d'études du 24 mars 2009, U paris13, collection Bruylant 2010, ISBN 978-2-8027-2859-7

DUTHEIL a écrit:

Pour ce qui concerne les prévisions du GIEC - que certains jugent inutilement alarmistes - ne pas oublier qu'elles résultent du consensus scientifique le + large: donc de mauvaises surprises et d'autres aggravations de résultats de modélisation ne sont pas à exclure, nous devrions alors adopter la posture de prudence que nous dicte le respect du principe juridique de précaution...
Donc avant de vérifier à l'avenir que le phénomène de subsidence des deltas compense exactement l'élévation du niveau de la mer - dont l'importance redoutée n'est toujours pas cernée avec précision - agissons préventivement dès maintenant en modifiant énergiquement et énergétiquement nos modes de vie, cessons d'abord de croire que le modèle OCDE est "universel", nos nouveaux plagiaires risquant de nous donner une sale leçon... Et notre discipline, en aménagement du territoire en particulier, à une grande place dans le chantier planétaire qui tarde à démarrer.
A faire commander à vos BU:
"changements climatiques et défis du droit", actes de la journée d'études du 24 mars 2009, U paris13, collection Bruylant 2010, ISBN 978-2-8027-2859-7

Kékidi...
Soyons clair, je pointais simplement certaines analyses trop univoques.
Il faut bien évidemment changer nos habitudes car nous le payons de plus en plus en terme de santé... si le changement climatique (qui est un truisme) le permet, tant mieux, idem en terme d'environnement physique.
Je ne parle pas du GIEC car je n'ai pas lu en entier le rapport mais je trouve qu'un certain anthropocentrisme, pour ne pas dire un anthropocentrisme certain, transpire de ses lignes (et puis, si vous saviez comme je m'en du GIEC). Je pense qu'il faut rester bien modeste face à toutes ces forces qui nous dépassent. On ne connaît pas tout (causes, interractions, rétroactions, ...) et il faut rappeler les dangers de l'expertise: on juge une situation à un moment donné avec les connaissances du moment, mais celles-ci évoluent sans cesse...
Pour ne citer qu'un exemple, l'influence des rayons cosmiques sur notre climat mise en avant il y a de cela quelques années et qui est très intéressante... http://www.electron-economy.org/article-climat-le-secret-des-nuages-documentaire-arte-48368391.html

Merci Vellavius, et s'il y a une discipline que j'aimerais voir pratiquer un peu plus le "décentrage anthropologique" et se réconcilier avec sa moitié, autrefois hégémonique, la géographie physique - sans quoi les sciences du vivant pourraient nous marginaliser sur les problématiques environnementales où l'aménagiste a plus à faire que donner son expertise... - c'est bien la géographie...
Quand à la "théorie des rayons cosmiques" relativement à l'influence qu'ils pourraient avoir sur le climat je renvoie au site de Météo France qui a son opinion là-dessus, du moment naturellement, et qui est négative...
Sans stigmatiser les "anti réchauffistes", que je m'interdis de croire nombreux dans la communauté géographe, il est à noter que cette "théorie" prend place dans leur argumentaire, niant l'impact anthropique menaçant le méta équilibre actuel de l'enveloppe gazeuse et liquide de notre planète, état résultant, je le rappelle, de l'apparition de la vie il y a un petit nombre de centaines de millions d'années et laquelle concourt à son maintien hors de toutes perturbations majeures...
Et principe de précaution aidant çà vaut le coût de risquer l'erreur de l'excès de prudence...

Tsukii a écrit:

Dernier article en date sur le problème des îles Tuvalu : http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=544


Que pensez-vous de ces nouvelles déclarations ?

Je trouve cet article très intéressant !